Section : Activités

Voyages

13-14 Septembre 2003 –

Découverte des fortifications

de Savoie, Piémont et Dauphiné

Cette année, sous l’impulsion de Maurice Clément, le voyage est lancé sur deux jours, compte tenu de l’amplitude des sites. Le thème en fut proposé par le professeur André Palluel-Guillard, hélas empêché cette période.

6H 30 – Départ par Grenoble, traversée du Grésivaudan où se découpent les massifs de Chartreuse et Belledonne. Les commentaires de notre spécialiste, Maurice Messiez, nous emmènent à Uriage, ville d’eau, Vizille, restaurée par Lesdiguières. Citée que l’on considère comme « capitale » de la Révolution.

La voie romaine de Vizille au Lautaret. Rappel du passage de Napoléon par la côte de Laffrey le 1er mars 1815.

Nous remontons la vallée de La Romanche, nous traversons la plaine de Bourg d’Oisans, qui pour échapper aux inondations, a été construite à l’image des polders.

Quelques barrages hydroélectriques jalonnent notre route. Nous traversons des villages typiques comme Mizoen, Besse.

Casse-croûte traditionnel à la Grâve. La Meije et la barre des Ecrins nous saluent.

Par le col du Lautaret, la vallée de la Guisane, Briançon, la vallée de la Durance, l’Argentière, Guillestre, Eugliers nous arrivons à Mont-Dauphin où nous attend le guide.

N.B. : Les images miniatures sont cliquables pour être agrandies

Mont Dauphin.

Mont Dauphin, la poudrière.

Nous découvrons ainsi la plus petite commune des Hautes Alpes (54 ha et 102 habitants) bâtiments militaires qui reflètent la science de l’architecte et la beauté de la pierre, le marbre rose du pays, rues très larges avec la gargouille centrale.

Sous Victor-Amédée II, 50 000 hommes envahissent la France par le col de Vars. Louis XIV décide de fortifier ses frontières et charge Vauban de l’opération. Le site du plateau des « mille vents », sur un éperon rocheux qui domine la Durance et le Guil est choisi pour sa position géographique et bien sûr stratégique.

Après une visite des plus intéressantes nous repartons vers Guillestre pour le déjeuner.

Direction le Piémont par le col de Vars (2109 mètres). Sur le versant Ubaye, nous voyons se dessiner les crêtes frontières (Bec de Chambeyron).  Montée vers le col de Larche (1991 mètres) ou col de la Maddalena par la vallée de l’Ubayette dont les villages furent détruits  lors des combats de juin 1940 et 1944-1945.

Enfin l’Italie. Nous longeons la vallée de la Stura. Traversée de Vinadio où nous longeons la forteresse. (voir historique de M. André Palluel-Guillard-Bulletin N°71-p18)

En début de soirée nous arrivons à Cuneo, capitale verte du Piémont. Installation à l’hôtel.

Cuneo

Le lendemain, après un copieux petit-déjeuner, nous repartons vers Saluzzo, Pinérolo, Fenestrelle.

Fenestrelle

Le ciel se dégage sur l’ensemble de l’arc alpin et nous promet une belle journée.

Maurice Messiez nous apportent les détails historiques sur les différentes tractations entre la France et le royaume sarde de l’époque napoléonienne à la guerre de 1939-1945.

Fenestrelle grande muraille du Piémont construite à partir de 1692 à 1100 mètres d’altitude, sur un dénivelé de 600 mètres. Cette forteresse qui barre la vallée de la Chisone étonne tous les participants. Nous sommes tous impressionnés par les 4 000 marches d’accès aux fortifications les plus hautes.

Fenestrelle

Fenestrelle caserne

Déjeuner à Sestrières, future station olympique (JO de Turin 2006).

Le groupe à Sestriere

Le fort d’Exilles. Il domine du haut d’un éperon rocheux. Disputé pendant des siècles entre Savoie et Dauphiné. Rasé en 1796 par les français, il est reconstruit en 1850. Une longue rampe nous permet d’accéder à la Porte Royale, puis à la vaste cour du Cavalier.

Exilles (l'ensemble)

Exilles

Exilles

Nous découvrons les expositions sur l’architecture militaire ou sur les troupes alpines.

Blason d'Exilles

Nous n’avons pas le temps de visiter le pittoresque village d’Exilles aux toits de lauzes, aussi nous reprenons la route vers le col du Mont Cenis en profitant de ce temps magnifique.

La France, la Haute-Maurienne. Notre spécialiste nous rappelle et nous commente l’invasion de ces lieux par l’armée italienne et de souligner non sans émotion, les hauts faits de l’Armée des Alpes en 1940 et de la Résistance Française en 1944 et 1945.

Notre voyage tire à sa fin et nous faisons une halte au niveau de la redoute Marie-Thérèse, au pied du site des forts de l’Esseillons. Derniers commentaires par Claude Détraz.

Forts de l'Esseillons

fort de l’Esseillons

Et c’est le retour vers Montmélian, les yeux et le cœur emplis de ces beaux paysages et de cette histoire si proche.

(Voir bulletin N° 71 – déc. 2003)


 FIN MAJ 22 Mai 2015 (Mobile Friendly)


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